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Nos Audiolibs : livres à écouter...

Désormais nous mettons à votre disposition une série de livres audio... dont la liste est ci-dessous.

Daniel Pennac : "Le dictateur et le hamac"

Ça commence par l'histoire de Manuel Pereira da Ponte Martins, président dictateur agoraphobe en Amérique latine, dans un pays où la capitale s'appellerait Teresina. Un président qui a pris les rênes du pouvoir en tuant net et de sang-froid son prédécesseur, "par intuition, comme ça, parce que c'était son rêve d'enfant silencieux". Agoraphobe depuis le jour où une sorcière lui a prédit sa mort par le lynchage du peuple. La seule manière de s'en sortir (c'est bien une idée de dictateur !) est d'embaucher un sosie. Voilà donc le président Pereira recrutant un double, l'éduquant, le formant aux fonctions politiques. Une copie conforme qui a un intérêt, celui de laisser libre cours à sa passion : le voyage. Mais si un train peut en cacher un autre, un sosie peut aussi trouver son double ! A fortiori quand la fonction devient lassante ! À l'insu de "l'original" se succèderont plusieurs Pereira, aux destins différents, tragi-comiques, et racontés par un narrateur (double de l'auteur) omniprésent, mêlant les récits avec ses propres pérégrinations à travers le Brésil, de Brasilia à Fortaleza. Quittant la saga Malaussène, Daniel Pennac livre ici une fable, politique et philosophique. Le Dictateur et le Hamac, construit à la manière d'un labyrinthe, d'où surgissent Chaplin et Labiche, est un jeu à la fois loufoque et littéraire, et une réflexion sur la démocratie. Assurément, Pennac surprendra plus d'un lecteur...

Harlan Coben : "Balle de match"

Dans le monde du tennis professionnel, certains n'hésitent pas à remplacer la balle jaune par une autre d'un plus petit calibre aux effets mortels. Comme celle qui a mis définitivement fin à la carrière de l'ancienne championne Valérie Simpson, par exemple. Pour l'agent sportif Myron Bolitar, c'est une nouvelle enquête semée d'embûches qui commence. Qui avait intérêt à tuer Valérie ? Et pourquoi celle-ci a-t-elle cherché à le joindre la veille de son assassinat, après un long silence ? Quel rapport enfin entre elle et le protégé de Myron, Duane Richwood, la star montante de la raquette américaine ? Personne ne semble très enclin à répondre à ces questions. Alors quand la mafia et un sénateur véreux s'en mêlent, Myron comprend que le jeu va être décisif...

Harlan Coben est né et a grandi dans le New-Jersey, où il vit actuellement avec sa femme et ses quatre enfants. Après avoir obtenu un diplôme en sciences politiques au Amherst College, il a travaillé dans l'industrie du voyage avant de se consacrer à plein temps à l'écriture. Il est le premier auteur à avoir reçu l'Edgar Award, le Shamus Award et l'Anthony Award, trois prix majeurs de la littérature policière aux Etats-Unis. Il est l'auteur de Ne le dis à personne... (Belfond, 2002) - Prix des Lectrices de ELLE 2003, Disparu à jamais (2003), Une chance de trop (2004), et Juste un regard (2005) ainsi que de la série des aventures de l'agent Myron Bolitar : Rupture de contrat (Fleuve Noir, 2003), Balle de match (2004), et Faux rebond (2005).

Harlan Coben : "Rupture de contrat"

Sale temps pour l'agent sportif Myron Bolitar. Ex-champion de basket, ex-agent du FBI, il est pourtant habitué aux coups durs. Sauf que là, c'est vraiment tordu : son poulain, le prometteur Christian Steele, est sous le choc. Il vient de recevoir par la poste une revue porno dans laquelle son ancienne petite amie Kathy pose langoureusement dans le plus simple appareil. Problème : Kathy, mystérieusement disparue depuis des mois, est aujourd'hui considérée comme morte.
Plus étrange encore, elle n'est autre que la sœur de la romancière Jessica Culver, grand amour de Myron. En pleine négociation de contrat, l'agent sportif croit d'abord à une technique d'intimidation de la part de ses concurrents.
Mais la réalité se révèle autrement plus sordide…

El James : "50 nuances de grey"

Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.
 
Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête. 

Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble. 

Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets… 

 

Dalaï Lama : "Leçons d'Amour"

Toute la sagesse et toute la compassion du bouddhisme sont ici revisitées par le dalaï-lama, dans une sorte de large méditation s'adressant aux hommes et femmes de bonne volonté, par-delà les clivages religieux.Daniel Nicodème dit ce texte avec la densité mais aussi la simplicité qui conviennent à ces paroles s'adressant, tout autant qu'aux croyants, à l'entière humanité.

Marc Lévy : "Les enfants de la liberté"

"Ce 21 mars 1943, j'avais dix-huit ans. Je suis monté dans le tramway et je partais vers une station qui ne figurait sur aucun plan, j'allais chercher le maquis. Il y a dix minutes, je m'appelais encore Raymond, depuis que je suis descendu au terminus de la ligne 12, je m'appelle Jeannot. Jeannot sans nom. A ce moment encore doux de la journée, des tas de gens dans mon monde ne savent pas encore ce qui va leur arriver."

Marcel Proust : "L'indifférent"

 

Madeleine de Gouvres, une veuve belle et intelligente, tombe amoureuse de Lepré, un homme, de l’avis général, “très gentil, mais très insignifiant". Lepré se montre pourtant si insensible à ses avances qu'elle finit par déroger aux règles du flirt mondain et tente par tous les moyens de se l'attacher. Avec la découverte du secret sulfureux de Lepré, elle finit par comprendre qu’il restera à tout jamais indifférent à son amour.

La lecture d’André Dussollier épouse avec une mervei!lleuse intelligence toutes les ambiguités de ces textes proustiens, que l’on savoure comme des inédits.

Matthieu Ricard : "Plaidoyer pour l'altruisme"

 

Abreuvés d'images violentes, confrontés à une société en crise, on n'imagine pas la force de la bienveillance, le pouvoir de transformation positive qu'une véritable attitude altruiste peut avoir sur nos vies au plan individuel et, partant, sur la société tout entière. Moine bouddhiste depuis près de quarante ans, Matthieu Ricard, lui, expérimente les vertus de l'altruisme au quotidien. Au carrefour de la philosophie, de la psychologie, des neurosciences, de l'économie, de l'écologie, Plaidoyer pour l'altruisme est la somme d'années de recherches, de lectures, d'expériences, d'observation et de réflexion. Avec le sens de la pédagogie qui le caractérise et toujours en s'appuyant sur des exemples très concrets, l'auteur de Plaidoyer pour le bonheur démontre point par point que l'altruisme n'est ni une utopie ni un vœu pieux, mais une nécessité, voire une urgence, dans notre monde de plus en plus interdépendant à l'heure de la mondialisation. Un essai passionnant, inspiré par un humanisme et une lucidité qui emportent l'adhésion.

 

Françoise Sagan : "Bonjour Tristesse"

La villa est magnifique, l'été brûlant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l'amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps.

Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s'amusent, ils n'ont besoin de personne, ils sont heureux. La visite d'une femme de cœur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ?

Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare.
C'était l'été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d'un "charmant petit monstre" qui allait faire scandale. La deuxième moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l'image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.

Tom Rob Smith : "Enfant 44"

Moscou, hiver 1953. Le corps d'un petit garçon est retrouvé nu sur une voie ferrée. Alors que la famille de l'enfant croit à un assassinat, Leo, agent du MGB, police d'État chargée du contre-espionnage, reste fidèle à la ligne du parti : le crime n'existe pas sous le parfait régime socialiste, il s'agit d'un accident. L'affaire est classée mais le doute s'installe ... Tombé en disgrâce, soupçonné de trahison, Leo est contraint à l'exil avec sa femme, Raïssa. Et, dans une petite ville des montagnes de l'Oural, il va faire une troublante découverte : un autre garçonnet mort dans les mêmes conditions que celles de « l'accident » de Moscou.
Prenant tous les risques, Leo et Raissa vont se lancer dans une terrible traque, qui fera d'eux des ennemis du peuple ...


 

Franck Thilliez : "L'anneau de Moebius"

Pour sa première enquête, Victor Marchal aborde son métier de flic par sa face la plus noire : une ex-star du porno torturée, une mise en scène macabre, et une plongée dans le monde interlope des déviants sexuels et des monstres de la nature.
Depuis toujours, Stéphane Kismet est hanté par des images prémonitoires mais cette fois elles obéissent à une indéchiffrable et terrifiante logique. Dans ses rêves, Stéphane possède une arme, il est recherché par la police, une petite fille est morte...
Les trajectoires de Victor et Stéphane vont se rejoindre. C'était écrit.
L'un n'a encore rien vu, l'autre ignore qu'il sait déjà tout...…

 

Christiane Singer : "Derniers fragments d'un long voyage"

Du 1er septembre 2006 au 1er mars 2007, Christiane Singer a tenu le journal de l'épreuve qu'elle traverse et dont, lui avait dit un jeune médecin, elle ne survivrait pas plus de six mois. " J'ai toujours partagé tout ce que je vivais ; toute mon oeuvre, toute mon écriture, était un partage de mon expérience de vie ". Aujoud'hui, elle raconte son quotidien, les affres et le désarroi, comme la joie et le bonheur d'être qu'elle n'a jamais autant connu. Au fil des jours, du corps qui souffre puis s'apaise, de l'amour des siens, des visites, des prières (qu'elles relèvent du christianisme, du judaïsme, du bouddhisme, de l'hindouisme, du soufisme), des descentes dans l'abîme et des montées de lumière, elle exprime cette force de disponibilité qui l'habite, cette allégresse profonde à magnifier la vie, à en recueillir la sève dans l'instant le plus infime. Un texte transparent, ardent, essentiel, l'aboutissement de toute une oeuvre. On y retrouve la même composition mêlant pensées, rencontres, anecdotes pour exprimer cette intensité d'être, la perception que tout en nous est coulée unique, joie et tristesse, souffrance et sérénité, une vibration d'énergie et d'amour qui transcende toutes les oppositions et toutes les représentations erronées de la vie et de la mort.

Frédéric Lenoir : "Du bonheur, un voyage philosophique"

Qu'entendons-nous par « bonheur » ? Dépend-il de nos gènes, de la chance, de notre sensibilité ? Est-ce un état durable ou une suite de plaisirs fugaces ? N’est-il que subjectif ? Faut-il le rechercher ? Peut-on le cultiver ? Souffrance et bonheur peuvent-ils coexister ? Pour tenter de répondre à ces questions, Frédéric Lenoir propose un voyage philosophique, joyeux et plein de saveurs. Une promenade stimulante en compagnie des grands sages d’Orient et d’Occident.Où l’on traversera le jardin des plaisirs avec Epicure. Où l’on entendra raisonner le rire de Montaigne et de Tchouang-tseu. Où l’on croisera le sourire paisible du Bouddha et d’Epictète. Où l’on goûtera à la joie de Spinoza et d’Etty Hillesum. Un cheminement vivant, ponctué d’exemples concrets et des dernières découvertes des neurosciences, pour nous aider à vivre mieux.

Michel Drücker : "Rappelle-moi"

" Jean Drucker, mon frère aîné, était mon idole, mon modèle. En ce week-end de Pâques 2003, j'allais le convaincre de nous associer pour vivre ensemble notre grande passion, la télévision. Mais dans la nuit du 17 au 18 avril, le destin en a décidé autrement. Rappelle-moi - le dernier message de Jean - est une manière de revenir avec lui sur ces sept années. De lui dire à quel point chaque jour il me manque. De lui raconter ce que j'ai vu et entendu depuis son départ, la vie, notre famille, l'actualité qui le passionnait. L'occasion aussi de saluer quelques grandes figures de notre époque qu'il aimait ou qui l'intriguaient. Et de lui confier enfin tout ce que j'aurais voulu lui dire et que je ne lui ai pas dit, par pudeur, parce qu'on croit toujours qu'on a la vie devant soi... ". Mémoire familiale et portraits inattendus, souvenirs pleins de drôlerie et moments plus graves où se partage l'inconsolable chagrin d'avoir perdu un frère : après le succès de Mais qu'est-ce qu'on va faire de toi ?, Michel Drucker ouvre son coeur comme il ne l'avait jamais fait.

Catherine Millet : "Jour de souffrance"

Le coup de tonnerre littéraire qu'a provoqué La Vie sexuelle de Catherine M.
révélait le regard singulier que l'auteur portait sur son corps et sur sa vie. Aujourd'hui, elle raconte son " autre vie ", celle où s'effondre de manière étrange et imprévue un pan de son existence, cette crise traversée dans un mélange de rêves et de déchirements. Jour de souffrance est un défi d'écrivain : à la fois le prolongement d'une oeuvre puissante et son contraire implacable, maîtrisé et saisissant.

Philippe Delerm : "Je vais passer pour un vieux con"

Dans ce nouveau livre, Philippe Delerm nous décrit, avec la finesse et l'élégance d'un peintre de miniatures, de petits tableaux de nos vies quotidiennes. Traquant les apparentes banalités de nos discours - nos petites phrases toutes faites -, il révèle pour chacune un monde de subtilité, de fragilité, de suffisance, de rires en coin... Du vécu, en somme. Admirateur de Saint-Simon et de Proust, il aime comme eux poser le doigt sur les travers de ses contemporains, les détails qui disent un monde. Lecteur de Jules Renard (particulièrement son Journal) et La Bruyère, il a le goût des portraits et des petites phrases qui dévoilent l'esprit d'une époque.

Ainsi, "Je vais passer pour un vieux con". Une précaution oratoire souvent entendue, prélude à des propos un peu réactionnaires - mais que l'on s'autorise. Suit généralement l'incontournable " c'était mieux avant"..." Vous n'avez aucun nouveau message". On ne dit pas assez la cruauté des messageries vocales, qui pourraient se contenter d'un "Vous n'avez pas de nouveau message ». Mais non, elles soulignent, aucun: et c'est ce petit mot qui est impitoyable. On pense à Nathalie Sarraute qui dans Pour un oui ou pour un non faisait éclater une longue amitié sur la simple façon de prononcer une formule anodine : "C'est bien, ça." "On n’est pas obligé de tout boire": attablé au restaurant avec un ami, on hésite entre la demi-bouteille, le pichet ou la bouteille entière. Mais ça ferait sans doute trop. Quand l'un des deux ose revendiquer les 75 cl:"On n'est pas obligé de tout boire..."

Roland Barbes : "Fragments d'un discours amoureux"

Le désir de connaître mais aussi la troublante expérience de l'embarras et du tâtonnement confèrent à la réflexion philosophique sa dimension érotique. Pour les mêmes raisons, l'amour est philosophie : l'amoureux s'arrache à son propre point de vue pour porter sur lui-même et le monde le regard d'autrui, subit l'épreuve du doute après l'enthousiasme et nourrit sa réflexion d'incertitudes. Il ne sait plus ce qu'il sait, cherche ses mots, ne sait comment définir l'être aimé et craint d'être sot. Cette hésitation essentielle l'affranchit de la présomption et de l'idiotie. L'idiot, en effet, ne connaît pas l'amour et ses dérèglements : il est partout chez lui, jamais troublé ni dérangé par personne. Dans ces Fragments d'un discours amoureux, Roland Barthes nous permet de saisir à quel point l'amour, loin de nous rendre aveugles, est éclairant. Lumineuse expérience de la relativité de soi et de tout, l'amour brise la cohérence préétablie de nos pensées toutes faites et des discours les mieux rodés. Un livre éclatant, à lire éperdument.

Jean d'Ormesson : "Un jour je m'en irai sans avoir tout dit"

Une randonnée dans la beauté du monde.

Non pas suite mais peut-être complément du précédent roman, ce livre-ci se décline en trois parties et chacune correspond à une question ou à un constat que tout esprit un peu affuté pose.

Un roman de société: "Tout passe". Nous vivons une époque de transition, les livres, la famille, les murs, les frontières, les monnaies jusqu'à la religion.

Tout se sait puisque, par la Toile, chacun est immédiatement informé du sort de tous. Pour illustrer ce propos, se déroule une histoire sentimentale contemporaine où un bouddhiste milliardaire et communiste fait irruption dans une famille traditionnelle.

Un roman d'amour: "Rien ne change." Un écrivain cherche sa voie et il ne s'en sort que par l'amour d une femme, Marie. Il se donne à elle qui le rend à lui-même.

L'amour est plus important que la littérature et que tout le reste. Il ne consiste pas à se regarder dans les yeux mais à regarder le monde ensemble.

Le spectacle du monde entraîne leur étonnement et leur admiration, qui sont à la racine de toute connaissance. Le roman de société s est changé en roman d amour, qui lui-même va se changer en roman de l univers.

Un roman de l'univers: "Il y a au-dessus de nous quelque chose de sacré." Au grand-père désormais classique de l'auteur, à Pama le bouddhiste, à Marie, s'ajoute Dieu comme un des principaux personnages du livre. Car comment peut-on parler d'autre chose que de Dieu ?

Suit une petite histoire de l'humanité par ceux qui l'ont pensée et faite: les philosophes et les scientifiques. Un combat s'est engagé entre Dieu et la science. La position de l'auteur, catholique et agnostique, est de laisser ses chances à Dieu.

Ce livre est aisé et profond. On y retrouve ce qui a fait le succès des précédents ouvrages: la foi en la littérature, l'importance des sentiments, l'absence d'illusions, le goût du bonheur, la recherche de la vérité. Le tout comme soulevé par la grâce d'un style et d'une écriture ailée.

Edouard Louis : "En finir avec Eddy Bellegueule"

"Je suis parti en courant, tout à coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici". En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.

Camilla Läckberg : "La gardien du phare"

Dans ce septième volet de la série qui lui est consacrée, Erica est sur tous les fronts. Non contente de s'occuper de ses bébés jumeaux, elle enquête sur l'île de Gräskar dans l'archipel de Fjällbacka, et s'efforce de soutenir sa soeur Anna, victime, à la fin de La Sirène, d'un terrible accident de voiture aux conséquences dramatiques.
Avec Le Gardien du phare, Camilla Läckberg poursuit avec brio la série policière la plus attachante du moment.

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